Imaginer un paysage de Haute-Provence sans un berger et son troupeau de moutons était autrefois inconcevable. Aujourd’hui, la tradition se poursuit à Sisteron (Alpes de Haute Provence). Depuis son origine, la ville fournit quotidiennement restaurateurs et particuliers en produits ovins.
L’agneau de Sisteron né et élevé dans cette région bénéficie d’une nourriture d’une incomparable qualité, à l’abri de toute forme de pollution. C’est un agneau jeune, « léger ». Sa viande est réputé pour être « claire », d’une grande finesse et caractérisée par son onctuosité et la douceur de son goût.
L’institut National des appellations d’origine a reconnu en 2003 l’IGP (Indication Géographique Protégée) et le label Agneau de Sisteron Label Rouge (équivalent d’une AOC), aux brebis de races Mérinos d’Arles, Préalpes du sud et Mourérous, nées et élevées en région PACA, ainsi que dans la Drôme provençale et abattues à Sisteron. Ces brebis sont allaitées par leurs mères (« élevé sous la mère ») pendant 2 mois minimum et bénéficient d’un élevage extensif et pastoral, c’est à dire moins de 10 brebis par hectare.
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Côté cuisine
Festif et traditionnel, l’agneau de Sisteron est consommé à toutes les sauces !
Epaule, carré, gigot sont les classiques des tables de fête provençales. Autrefois, la fressure de l’agneau était servie au cours du repas avant le gigot. Les abats et les pieds sont toujours employés à la confection des « pieds et paquets » un grand classique méridional !
Ces qualités autorisent autant une cuisson à basse température pour un agneau fondant, qu’une chair grillée, rôtie ou poêlée, qui conservera son moelleux, sans se dessécher.
Pour l’accompagner rien de tel que les herbes de la garrigue, l’huile d’olive, les légumes nouveaux de printemps. Osez l’association avec le fromage de chèvre de Banon et la confiture à l’ancienne de cassis !